Chapelle des Jésuites- Jacques Clauzel

Vernissage le 6 novembre à 18h 

 Exposition du 6 au 21 novembre du mardi au dimanche 10h-18h
Chapelle des Jésuites, 17 Grand Rue 30000 Nîmes-04 66 76 74 80

Né le 4 Mai 1941 à Nîmes, Jacques Clauzel étudie la peinture dans les écoles des Beaux Arts de Tourcoing, Montpellier et Paris (atelier Chastel). Grand logiste au Prix de Rome en 1964. Diplôme National de peinture. De 1965 à 1973, d'abord décorateur à la télévision ivoirienne, puis enseignant de Peinture à l'École Nationale Supérieure des Beaux Arts d'Abidjan (Côte D'ivoire). Nombreux reportages photographiques sur l'Afrique (Mali, Burkina-Faso, Niger, Ghana, Togo, Dahomey). De 1965 à 1968 périodes des papiers, peints, découpés et recomposés. A partir de 1968 se consacre à la photographie de reportage. Collectionne l'art africain qui lui apportera une ouverture décisive sur la peinture. En 1973, retour en France. Crée un atelier de photographie industrielle. Est recruté par l'École des Beaux Arts de Montpellier, en 1975 pour y fonder l'atelier de photographie. En 1976, retour à la peinture par le biais de dessins automatiques. Période de recherches (papiers froissés, puis déchirés et collés, grands papiers marouflés...). Il choisit de travailler sur papier kraft. À partir de 1985 les thèmes essentiels qui déterminent son œuvre sont identifiés et présents dans l'ensemble du travail. En même temps que la peinture Jacques Clauzel pratique d'autres techniques (gravure, lithographie, sérigraphie, et photographie), édite des livres d'artiste aux éditions «A travers» et collabore avec de nombreuses autres maisons d’éditions.

« Je n’ai jamais pu réduire mon travail à une seule technique. Le corps de l’œuvre doit être multiple. Peintre, je dois pour avancer, appuyer ma réflexion sur la gravure, la photographie, le dessin…. Toutefois, c’est avec le plus grand discernement possible que je fais appel à une de ces techniques. Toujours à un moment précis, dans un but bien défini. À titre d’exemple, tant le cas est fréquent, ce sera pour casser un rythme et rompre avec un « faire » dans lequel mon travail risque de s’engluer, ou bien, au contraire, parce que je sais pouvoir trouver là un écho, une sorte de contre point à celui-ci. Une chose est certaine : changer de technique remet en question l’œuvre toute entière et ces autres « faire » qui peuvent paraître « annexes » participent intimement de mon travail de peintre dont ils sont partie intégrante.
Je pratique la gravure en toute liberté, avec la plus grande humilité, mesurant constamment le peu que je sais. Je privilégie seulement mon désir de graver (de me confronter à la matière) et choisis au coup par coup le matériau et les instruments qui me semblent les plus adéquats (dussent ils paraître les plus incongrus) pour aider l’avènement de ce que j’ignore encore. » Jacques Clauzel

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